Publié le 26 Mai 2013

Le premier tract de Mathieu Klein est tombé ces derniers jours dans toutes les boîtes aux lettres de Nancy. Le poulain de Michel Dinet est candidat (sans surprise) aux Municipales. Opération présentation avec marketing huilé d'une agence de communication. La spontanéité, ce n'est pas exactement cela ;)...


Le clin d'oeil à l'inventeur du bleu homonyme est plutôt "lourdo" comme on écrit sur FB. L'actuelle Municipalité aurait créer un MAMAC (comme à Nice) que le candidat PS aurait trouvé à affirmer que rien n'est fait pour sauvegarder le patrimoine néolithique de la ville...petit jeu permanent d'un opposant permanent...


La tirade sur la Religion et sur l'Athéisme est d'une incroyable longueur (on n'est dans quelle élection, on est où...). Quand, au final, l'annonce du "respect à la foi" des croyants est proclamée, on pousserait presque un ouf de soulagement, mais en ayant plus d'interrogations que de réponses sur les vrais sujets de société.

Oui, tel un Grand Vizir, Mathieu Klein parle de "respect", mais peut-il vraiment expliquer ce que "son respect" signifie pour des croyants chrétiens, juifs, musulmans en termes de débats de société ? Mathieu Klein est un habitué des faux pas calculés, mais là, il faudra être plus clair, surtout dans le contexte tendu qu'a créé son gouvernement.


Le Monde selon Mathieu K est le parti socialiste, le Panthéon (lol) est le parti socialiste, l'Evangile (on l'a vu...) est celui du parti socialiste.

Rassembler la Gauche, y compris les alliés de moins en moins républicains du FdG, le but est là, et il est à portée de main. Tout le parcours du candidat PS est pavé d'une absence totale de consensus et de modération. Cf. son opinion sur les centristes.


Il reste quand même une partie mal éclairée à cette longue confession de foi.

Le parcours professionnel du candidat.

Doit-on comprendre que le candidat PS, ex-étudiant en socio, n'a qu'un mi-temps dans une grande mutuelle "sur l'accès aux soins"...?

Ou doit-on prendre pour argent comptant la remarque du Député PS Hervé Féron qui le dit permanent rémunéré du PS à Paris ?

Faut-il comprendre que la Rue de Solférino, cuisine et dépendances, est l'alpha et l'oméga du candidat socialiste à la Mairie de Nancy depuis douze ans ?

Vraies questions, même si la mode est à la part d'ombre...



 

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Rédigé par STANLEY DE LORRAINE

Publié dans #GRAND NANCY POLITIQUE

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Publié le 11 Mai 2013

Tous les jours, ma Grand-Mère se pose la question.

Et tous les jours, la conclusion est la même.

Oui, ça ne tourne pas rond.

A tel point, que les opposants sont aussi nombreux out que in.

L'argumentation de François Bayrou entre les deux tours apparaît totalement à contre-pied aujourd'hui.

Y compris et surtout sur le côté "morale politique"...Cf. les nominations politiques...

 

Mais un élément apparaît comme un vrai contre-pied.

La baisse des taux d'intérêt des emprunts d'Etat assure le financement (et le refinancement) de la dette publique dans des conditions...fantastiques.

Plusieurs arguments ont été avancés pour expliquer "ce paradoxe".

Le Gouvernement s'ose à mettre en avant sa gestion...ben voyons !

Comme dit ma grand-Mère, même Christian Eckert, rapporteur PS du budget à l'AN, n'arrive pas à définir la politique de son gouvernement PS...alors que peut imaginer un investisseur de Singapour ou de Kuala Lumpur de la présidence "normale" ?

L'argument, classique, est de souligner que les taux d'intérêt actuels sont la conjonction des taux directeurs de la Banque Centrale Européenne très bas et des anticipations très négatives sur l'économie européenne de la part des investisseurs obligataires.

Un autre argument joue à plein aussi pour la France : les situations espagnole et italienne qui poussent les investisseurs internationnaux à sécuriser leurs placements vers les emprunts allemands...et à diversifier leurs actifs sur les emprunts français.

Alors que peut-on imaginer pour la suite ?

Les "bons" taux d'intérêt d'aujourd'hui sont clairement liés à la situation étrangère.

Sans polémique...un jour, ces taux d'intérêts si plaisants le seront moins, voire beaucoup moins...

Le risque est fort qu'une reprise de l'économie en France (2015 ou plus tard ?) soit trop faible sur le plan des recettes fiscales pour compenser la hausse des charges de la dette publique.

Un an sans cap, sans réformes de structures, mais avec un choc fiscal destructeur, en augmentant même certaines dépenses publiques et en alimentant des polémiques fortes de division...

Alors que les marchés financiers sont si cléments...

 

 

 

 

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Rédigé par STANLEY DE LORRAINE

Publié dans #politique géné

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