Publié le 16 Février 2014

 Pour Mathieu Klein, tout avait si bien commencé avec une campagne de proximité dense face à un pouvoir municipal plus que trentenaire. Mais voilà que les temps se gâtent pour la tête de liste PS à Nancy. Bien sûr, le contexte national fait de cette campagne un calvaire. Même les saumons qui remontent la rivière ne subissent pas une telle pression. Enfin, le PS l'a bien cherché...ceci dit sans méchanceté  ;).

C'est néanmoins la sortie, hier, de la liste de Mathieu Klein qui confirme ce sentiment de déperdition. Trop PS, trop CG, trop CRL, trop associatif, les quatre "trop" pèseront sans aucun doute lourds au moment du vote.

Avant, il y a eu cette étrange annonce du tandem Klein-Féron. Le premier pour la ville, le second pour la CUGN. Ce modus vivendi électoral apparaît comme un accord très politicien entre ces deux socialistes. Certes, Féron n'a pas l'idéologie au couteau d'une Khirouni, ni le sectarisme bête et méchant de Pascal Jacquemin, Maire de Villers-Lès-Nancy. Simplement, il est Député-Maire d'une honorable petite commune, et il est pris dans le couperet du cumul des mandats.

Oui, cet accord est une vraie faute tactique.

Pour deux raisons.

Il affaiblit visiblement le rôle du Maire de la ville la plus importante de la communauté urbaine. Et ce n'est pas une perspective positive pour les Nancéiens dont on veut conquérir le coeur depuis si longtemps.

Mais surtout il valide l'idée, en fait étrange, d'une séparation du poste de Maire de Nancy et de Président de la Communauté Urbaine...idée du fameux "compromis" mis en place...en face, non pour des raisons de bonne gouvernance, mais pour des raisons tout aussi politiciennes. Match nul.

Quel joli cadeau Mathieu Klein a donc fait à ses adversaires !

Ainsi, la Messe est presque dite...

 

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Rédigé par STANLEY DE LORRAINE

Publié dans #GRAND NANCY POLITIQUE

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