Publié le 22 Février 2020

20 ans après Bernadette Chirac, c'est Louis Majorelle qui est appelé à la rescousse.

En décembre 2000, quelques semaines avant les élections municipales de Mars 2001, l’épouse du Président Chirac était venue, en vedette solo, pour le lancement du Tram Bombardier que le Grand Nancy avait choisi. Nancy et les Nancéiens pensaient alors entrer de plain-pied dans la mobilité moderne à l’instar des grandes villes françaises...

Qu’il est beau le Tram, voyez, chers électrices, chers électeurs…

 

L’idée est exactement la même aujourd'hui.

Qu’elle est belle la Villa (bien sûr), voyez, etc…

Montrer grandement, montrer largement, montrer ostensiblement, montrer en loucedé aussi. 

Il y a 20 ans, il fallait "emballer" les mois et les mois de travaux dans toute la ville et surtout étouffer les premières difficultés de ce Tram.

Alors que veut aujourd’hui "emballer" la municipalité sortante ?

Oui, que veut-elle pour faire sortir Louis Majorelle de sa retraite et lui demander d’arrondir les angles avant les élections municipales ?

En deux consonnes, comme dirait ma Grand-Mère : Bi-Lan.

Non, pas le bilan du Taureau Rouge, ni de la Porte Desilles.

Le dur, celui du temps perdu, du Tram boomerang, des pauvres arbres avidemment comptabilisés pour cacher les forêts de béton de Nancy Grand Gâchis, etc...

Et celui que tous voient au quotidien, celui de "projets" mal ficelés ou de ces chantiers si silencieux. 

Alors, il y a la Villa, bel héritage du passé, instrumentalisée aujourd'hui.

D'une certaine façon, cette méga-opération de communication montre l'usure du temps de la majorité sortante.

C'est cela aussi l’habituelle hypnose pré-électorale qu'affectionne tant ce pouvoir municipal pour perdurer.

Mais n'est pas Christo qui veut.

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Rédigé par STANLEY DE LORRAINE

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