Publié le 20 Août 2016

Pour mes visiteurs de Mata-Utu, et en quelques mots seulement, la question posée à Nancy ces derniers jours était la suivante : faut-il démolir ou non le bâtiment Christophe (ancien commerce de fleurs - quartier Blandan- Place de Padoue où trône la statue du sergent Blandan) qui est aujourd'hui à moitié encerclé par les immeubles construits par le groupe Batigère ? (Cf. articles de L'Est Républicain pour plus de détails).

Juste avant le coup de pioche destructeur, un communiqué du Maire de Nancy annonce que le groupe Batigère a accepté la demande du maire de surseoir à la démolition, en dépit de toutes les autorisations en poche, et cela pour établir une concertation avec les opposants du projet.

C'est alors qu'intervient sur son blog personnel le journaliste Philippe Rivet. Dans un post intitulé "Les fleurs de la démocratie", il dénonce à la fois les opposants à la démolition de "cette verrue" (dixit) et la mise en cause d'un processus de décisions démocratiques et légales.

Il serait trop long de revenir sur tout ce dossier.

D'autant que cette "histoire" n'a duré que quelques jours d'août...appuyée par une pétition d'environ 1000 signatures.

La décision de suspendre la démolition se fonde, certainement, sur un sentiment de dialogue positif. Mais effectivement, elle met en cause les procédures légales.

La question des conséquences peut bien entendu se poser pour des projets à venir...

Mais, dans ce cas précis, ne convient-il pas de s'interroger sur la place des réseaux sociaux ? Encore une fois, cette "pression" n'a duré que quelques jours...de Facebook !

A y regarder de plus près, les "échanges" sur FB ont été animés. Mais n'ont-ils pas été en grande partie alimentés par quelques colistiers (bien connus) de cette même municipalité ?

Ne peut-on pas penser que la verdeur de leurs propos et/ou leur trop grande franchise (selon) ont poussé les braises d'un feu qui,objectivement, été très incertain ?

Ce sont des questions, de simples questions...

NB je ne suis pas pour la démolition de ce bâtiment. "L'erreur" ne vient pas de l'existant, mais, encore une fois à Nancy (Cf. Porte Stanislas), de ce qui a été "ajouté".

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Rédigé par STANLEY DE LORRAINE

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