Publié le 10 Avril 2016

Une cartomancienne l'a affirmé à ma Grand-Mère !

Il y aurait une forme de malédiction des grands projets publics à Nancy.

Moi, je n'y crois pas ! Bien entendu, j'ai immédiatement pensé à la rénovation de la Place Stanislas, réalisation fortement fédératrice. Mais, d'après la cartomancienne, c'est le contre-exemple qui confirme(rait) la règle !

A Nancy, si la décision de lancement de projet est rapide (un maire et un expert), la mise en œuvre du projet finit par être soit très longue, soit contrariée...soit les deux.

Et les exemples se ramassent à la pelle, de la place de la Croix de Bourgogne à la place Thiers (Place de la Gare pour mes visiteurs de Mata-Utu) etc, etc...

Oui, sans trop forcer le trait, 20 ans pour faire de la Place Thiers une réalisation phare de l'Avant-garde néo-minimaliste minérale, c'est fort ! Ceci dit, personne ne dit de cette place rénovée qu'elle est laide...ni qu'elle est belle ;)

Le dossier du Musée Lorrain (rénovation muséale, nouvelle construction de verre à la place des bâtiments actuels qui séparent le Palais Ducal du Palais du Gouvernement, rénovation du Palais du Gouvernement) sera-t-il un nouvel exemple de cette "malédiction de Nancy" ? L'avenir le dira, même si le Maire a été transparent sur la longueur temporelle certaine de ce projet...

Les oppositions à ce dossier apparaissent, mais la "zone de stress politique" n'est pas encore atteinte.

Deux types de blocage peuvent être notés aujourd'hui. D'abord, les oppositions architecturales, avec sans doute une nette focalisation sur "le bâtiment de verre", et ensuite celles sur le coût financier. S'interrogeant aussi sur le bouclage du financement, l'opposition municipale dénonce les 100 Millions d'euros du projet, le Maire mettant en avant "la première phase" à plus de quarante Millions d'euros, soit au passage quatre fois la rénovation de la Place Stan. Le delta n'est pas mince.

En 4 ans, date du début du projet (oui, déjà ;)), tout le monde sait que le fond de l'air a changé sur le plan économique et budgétaire en Lorraine comme sur le plan national.

En attendant les prochains épisodes, force est de constater que les appuis au projet sont plus que faibles, en particulier au sein de la majorité municipale.

Mis à part des interventions courtes sur Facebook de conseillers municipaux délégués, les paroles de soutien sont devenues rares. Que pense, par exemple, Françoise Hervé, adjointe au Maire et figure emblématique de la défense du patrimoine nancéien de ce projet ?

L'addition de tous ces silences publics est-il vraiment un consentement ?

Devra-t-on attendre des mois et des mois pour modifier ce projet sur les plans budgétaire et architectural ?

PS ma Grand-Mère interroge des experts pour monter une "contre-idée". Si jamais cela aboutit, rendez-vous ici !

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Rédigé par STANLEY DE LORRAINE

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Publié le 2 Avril 2016

Après beaucoup de discussions, y compris dans sa maison de retraite, ma Grand-Mère a maintenant son idée sur le nom de la future grande région #ACAL.

Reconnaissons que les énergies mises à contribution sur ce sujet sont d'autant plus sympathiques que les solutions à ce casse-tête politico-administratif sont infinies.

Du nouveau total, de l'historique scientifique ou romancé, du géographique composé est-ouest ou ouest-est, du technocratique pur et dur, de l'administratif soft...vous en avez vu déjà beaucoup.

Ma Grand-Mère aurait aimé inclure le nom "Vosges" dans le nom de la région, mais après pourquoi pas Meuse, Moselle, etc...Quand je lui ai proposé l'idée de LACAV, source de slogans potentiels sympas et marquants, elle a renoncé...d'autant plus que son choix s'était arrêté sur le nom de LaCA - Lorraine ardennes Champagne Alsace.

Pourquoi un "a" à Ardennes ? il ne sera pas petit, c'est graphique, m'a-t-elle dit !

Sinon, le prononcé est fluide : LaCA.

"Visit LaCA" : moi, je dis bof, mais bon, c'est fait.

Ceci dit, si ce nom est retenu, Monsieur Richert, ma Grand-Mère qui a déposé le nom vous fera un prix...;)

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Rédigé par STANLEY DE LORRAINE

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Publié le 10 Décembre 2015

Combien de fois a-t-il été ici question de la gabegie des fonds publics à la région lorraine comme dans d'autres collectivités locales ?

Combien de fois a-t-il été ici mais aussi ailleurs de colère face à des problèmes publics non résolus ?

Combien de fois a-t-il été fait chez les uns et chez les autres le constat d'un manque de courage politique dans telle ou telle décision à prendre ?

Combien de fois a-t-il été question de doutes sur la direction prise pour aller de l'avant ?

Niant les deux crises financières de 2008 et de 2011, l'actuel pouvoir a gagné les élections en tenant la promesse d'un monde meilleur et surtout plus juste. Et combien de "rêves" (oui, rêve, le mot a été employé) ont été vantés aux électeurs en colère (déjà) ou déçus par la personne du Président sortant ?

Aujourd'hui, notre région, comme d'autres, est devenue une otage de l'extrême-droite. Le comble est le soutien arithmétique offert par le président PS sortant de la Région Lorraine dont le bilan a été si souvent évoqué ici.

Faut-il se résigner face à un parti populiste, fasciste comme le dit la presse anglaise ?

Il n'y a rien dans le projet du FN pour nos régions. Cela ne l'intéresse pas. Les "idées" sont soit des poncifs, soit des promesses non tenables.

Que peuvent les politiques face à la crise économique et sociale ?

Les solutions ne viendront que d'un changement républicain, mais clair en 2017 sur le budget public, sur la fiscalité, sur la liberté d'entreprendre et dans l'organisation de l'Etat.

Localement, une gestion saine et une attention portée à la population seront des réponses. Attirer les investisseurs, mieux organiser la formation, booster les infrastructures (il y a du boulot !), dynamiser la vie culturelle et le lien social, tout cela ne peut être fait que par des hommes et des femmes démocrates.

La démocratie reste déficitaire dans nos collectivités locales, laissant trop de pouvoirs à des partis peu représentatifs. L'idée de Philippe Richert d'une concertation élargie au-delà de l'enceinte du nouveau conseil régional est une bonne chose.

Face au parti de la voie sans issue, et dont l'ambition de la tête de liste n'est que de "faire 2017" à Paris, le choix de la raison est, dimanche, de voter pour la liste du centre et de la droite, Unissons nos énergies.

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Rédigé par STANLEY DE LORRAINE

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Publié le 28 Novembre 2015

Redevenu sénateur de Moselle depuis peu, encore président de la Région Lorraine pour quelques jours, Jean-Pierre MASSERET mène la tête de liste du parti socialiste dans l'ACAL.

Elu en 2004 au CR de Lorraine à la surprise générale, il écrase en 2010 la tête de liste du centre et de la droite (devenue depuis Maire de Nancy). Ce dernier démissionne au bout de quelques semaines, à la surprise générale, de son poste de conseiller régional laissant ainsi le leadership de l'opposition régionale à sa numéro 2, la célèbre Nadine Morano...

Non, Jean-Pierre MASSERET n'a pas que des défauts, il a de nouvelles belles lunettes au look toscan, et il a su être fin politique. Pensez, amis alsaciens et champenois, il nous avait promis la Lune. Beaucoup l'ont cru, et il a fait une présidence de plus de 11 ans en Lorraine !

Jean-Pierre MASSERET et sa majorité PS-FdG-EELV ont transformé la Lorraine : on ne la reconnaît plus ! Oui, on a bien du mal à distinguer la réalité du rêve, pardon, de la prospective.

La communication institutionnelle du Conseil Régional de Lorraine a été un gros poste budgétaire de sa présidence...Lune, Zeppelin, Skylander et d'autres rêves encore, nous avons eu de beaux prospectus dans nos boîtes aux lettres !

Mais les documents électoraux de 2004 et de 2010 sont hélas les mêmes que ceux d'aujourd'hui, look moderne en plus. La région lorraine se retrouve avec toutes les mêmes problématiques d'infrastructures. Une nouvelle promesse aujourd'hui mettrait 20 ans à se réaliser. Est-ce à dire que Monsieur MASSERET et sa majorité PS ont fait perdre 31 ans à la Lorraine ? C'est le calcul de ma Grand-Mère qui a fait son choix pour l'ACAL : stop !

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Rédigé par STANLEY DE LORRAINE

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Publié le 22 Novembre 2015

Le candidat du Front National (clan Marine Le Pen) dans le Grand Est est une des vedettes de son parti. Il faut le dire...et il faut aussi souligner qu'ils ne sont pas nombreux à "pouvoir" se produire sur les plateaux télé. Combien ? trois ou quatre ? Etonnant pour un parti qui présente des listes partout et dont les candidats sont la plupart du temps soit muets, soit invisibles.

Mais ce n'est pas le cas du candidat frontiste du Grand Est.

Député européen, il appartient au groupe parlementaire créé avec les extrémistes de droite de l'Europe. Vous pouvez hélas facilement imaginer à quoi ressemblerait une compilation de leurs slogans et de leurs "bons mots"...

Le candidat frontiste du Grand Est est un habitué de ces formules acides qui sentent tellement la phraséologie années 1930. L'emballage pour les médias est de plus en plus "rustique" : allez voir ses tweets pour le constater.

De tout cela, il y aurait beaucoup à dire.

Mais une "proposition" est au cœur du projet du FN, elle est essentielle : le retour au Franc.

Un récent colloque organisé par "une fondation" qui porte le nom du groupe au PE l'a confirmé.

Le point d'orgue ? "ça ne coûterait rien à la France et aux Français".

Oui, cela a été dit.

Qui peut le croire ?

Monsieur Philippot le croit-t-il vraiment ?

Ou plutôt peut-on le croire quand la question est posée et reposée et que la pirouette est de rajouter un "à long terme" , aussi flou et illusoire que ce retour au Franc ?

Dans cette proposition monétaire, il y a tout le mensonge du FN et, comme dit ma grand-Mère, son mythe du coup de baguette magique qui récrit le passé, balaie le présent et fait croire à un futur.

Stop pour la Lorraine !

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Rédigé par STANLEY DE LORRAINE

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Publié le 13 Septembre 2015

A lire les déclarations des partis politiques, le mot "humaniste" revient à toutes les sauces. D'abord, (il faut le reconnaître), c'était déjà une habitude des centristes et des radicaux pour bien marquer leurs différences par rapport à leurs voisins de droite et de gauche sur l'échiquier politique. Habitude très fréquente en Meurthe-Et-Moselle...

Et voilà que les socialistes 54 (mimétisme nancéo-valoisien ?) s'auto-délivrent un brevet d'humanistes. Les uns et les autres ont tous certainement "ce caractère" d'hommes et de femmes cultivés dans le sens premier du terme "humaniste".

Mais s'autoproclamer "humaniste" a vraiment un côté curieux, comique !

Parce que ce terme avait pris un côté oraison funèbre : "oui, c'était un grand humaniste, et tout était dit sur le défunt". Et bien entendu, le défunt ne pouvait se qualifier lui-même de ce mot parce que quand on est mort, etc, etc....

Derrière cette communication évidemment politique, se cache l'idée si simple de se présenter...humain, bon, généreux, attentif.

Traduction bien mise en avant par certains : voyez tout ce que l'on fait, depuis quelques jours, pour les migrants devenus, après plus de deux ans, des réfugiés.

Et il fut un temps où, quand le lointain Tibet était réprimé par l'armée populaire chinoise, le drapeau tibétain flottait Place Stanislas...Rien vu quand les minorités chrétiennes et yazidis ont été attaquées sauvagement en Irak et en Syrie.

La politique est-elle tellement démonétisée qu'il est nécessaire de la réinventer avec des mots si doux que l'on s'attribue à soi-même ?

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Rédigé par STANLEY DE LORRAINE

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Publié le 5 Septembre 2015

Ce que l'on voit depuis des semaines dans les gares, dans les ports, sur les routes, dans les trains, dans les squares des villes était-il prévisible ?

Oui, cela était-il prévisible aux yeux et dans l'esprit de nos dirigeants qui disposent des moyens considérables d'Etats parmi les plus développés du monde ?

La France est bien sûr concernée, son Président comme son gouvernement.

Le 8 juillet 2013, le Pape François se rend à Lampedusa et lance un appel aux Européens.

Il y a un an (septembre 2014), des parlementaires, conduits par l'ex-PM François Fillon, se rendent en Irak, visitent des camps de réfugiés et témoignent à leur retour de l'horreur non seulement de ce qu'ils ont entendu, mais aussi de la situation pour les populations réfugiées sur place.

Où a été alors le relais des médias français sur ces informations tragiques ?

Oui, Le Figaro, Le Point et quelques-uns, peu nombreux, ont publié des reportages.

Mais basiquement, la presse s'est divisée en fonction de sa couleur politique, le côté Chrétiens d'Orient suscitant même une notable réticence "laïcarde", négligeant tous les enseignements de l'histoire.

Autre argument avancé : il fallait éviter de susciter un débat qui aurait pu servir à la propagande du FN. Oui, une sorte de mur... pour cacher les images...Excuse d'écolier !

Une grande partie de la presse française* devrait sans doute songer à ce qui a été son rôle depuis des mois, et au premier plan, ces médias "des Lumières" qui aujourd'hui se mettent en quatre non pour rattraper le temps perdu, mais pour se dédouaner à bon compte.

L'angélisme, dans la foulée, est de retour: il sera mis en avant, avec saturation, pour gommer le silence passé. L'écran de fumée permettra de faire oublier le retard des médias comme l'incurie du pouvoir politique depuis 2 ans.

Le gouvernement, en lien avec le PS, se défausse maintenant de son incurie sur les communes : l'improvisation et le calcul politicien continuent.

*En comparaison, The Telegraph ou le NYT (un dossier remarquable est en ligne) n'ont pas cessé de faire des reportages de grande qualité sur ce qui se passaient depuis des mois.

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Rédigé par STANLEY DE LORRAINE

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Publié le 30 Août 2015

Un été inoubliable est le titre d'un film franco-roumain de 1994 dans lequel Kristin Scott-Thomas tient le rôle principal.

C'est sans doute ce même titre qu'il faudrait donner à cet été 2015 !

Sans classement : la Grèce et l'UE; l'Ukraine; Iran is back; la Chine et sa dévaluation; les milliers de migrants, hommes, femmes, enfants, arrivant en Europe; les horreurs de l' E.I. en Irak et en Syrie contre les minorités chrétiennes et yazidis; la Syrie en guerre civile; Palmyre et encore beaucoup d'autres événements joyeux ou graves.

Et chez nous, nous en France que tant de touristes viennent visiter ?

Sans classement : canicule, croissance économique à zéro (à la différence de nos voisins), chômage à des sommets, peut-être en voie de non augmentation, défaillance d'entreprises toujours à la hausse, crise du porc et du lait, pétrole à la pompe moins cher, permis de construire toujours en baisse, le Thalys, le blocage de l'A1 à Roye, et beaucoup d'autres choses joyeuses et graves.

Et le Président de la République et son gouvernement attendent l'inversion de la courbe du chômage...#2017.

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Rédigé par STANLEY DE LORRAINE

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Publié le 8 Juillet 2015

Une certaine Gauche française cultive avec plus ou moins de bonheur le mythe du sauveur. Sans lui faire injure, cette "habitude" a commencé il y a longtemps.

Dans les années 50, certains de leurs grands-parents ont fait le voyage en Urss, pour voir le grand pays du petit père des peuples. Reconnaissons que les retours ont été souvent amers, même si rarement accompagnés de repentance.

Certains de leurs parents - et au-delà d'ici - ont été fascinés par l'image du Ché. Sans jamais nié cette relation devenue picturale, ils ont pu se reporter sur son camarade Fidel Castro. Après Madame Mitterrand, le Président Hollande, tout fier et tout joyeux, a fait lui aussi le voyage pour voir et toucher ce mythe vivant, gommant au passage une partie de l'Histoire. Oui, curieux voyage, critiqué à droite, mais applaudi au minimum en silence à gauche.

En Europe, Tito avait lui aussi fait rêver avec son modèle d'autogestion qui a fini par sombrer dans la ruine et la guerre. La CFDT de l'époque adorait. Oublier aussi Tito...

En sens inverse, faut-il revenir sur l'accueil réservé aux dissidents soviétiques dans les années 70-80 par cette même Gauche humaniste ? Non, pas de mesquinerie. Et c'est pour cela que l'on ne parlera pas de la mobilisation aux abonnés-absents d'une trop grande partie de la Gauche (et du centre gauche aussi) pour les Chrétiens d'Orient aujourd'hui !

Mais le mythe du héros laïc salvateur ne s'arrête pas là. L'Amérique Latine exerce toujours une fascination. Le défunt Hugo Chavez n'a-t-il pas été admiré pour son action de redistribution de la manne pétrolière ? Cette redistribution clientéliste a totalement oublié l'investissement productif, conduisant le Venezuela dans une voie dictatoriale et dans une crise économique lourde.

Alors aujourd'hui, le nouveau héros s'appelle Alexis Tsipras. En voilà, un winner, un vrai nouveau Robin des Bois. Cinq mois au pouvoir, et il gagne un référendum contre l'Union Européenne, monstre de technocratie libérale et sans cœur. Le peuple va enfin être écouté ! Le politique est back contre l'économie !

En attendant, le peuple grec retire son argent des banques. Depuis l'annonce des élections (fin 2014), des dizaines de Milliards d'euros ont "disparu". Et ne nous fermons pas les yeux, les plus riches sont partis depuis longtemps. Les classes moyennes, garantes d'une certaine stabilité, sortent depuis des mois leur épargne. Ce désastre économique, ralenti par le robinet de la BCE, n'a qu'une cause : le manque de confiance. Avant la fermeture des banques, ces retraits de billets en Euros ont clairement démontré la valeur de cette monnaie, n'en déplaise au FN et au FdG, aux yeux de petits épargnants inquiets et bloqués sur place.

Le nouveau Robin des Bois de la Gauche française a déjà commis deux erreurs : continuation du clientélisme (au profit de Syriza) et zéro action pour rétablir la confiance économique.

Le robinet de la méchante BCE pourra rester ouvert longtemps que cela ne servira à rien...Robin des Bois doit rétablir la confiance...qu'il a cassée.

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Rédigé par STANLEY DE LORRAINE

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Publié le 28 Juin 2015

Le Président de la République utilise l'optimisme comme mode de gouvernement à défaut de résultats.

Mais que va penser l'opinion publique française de la tournure du dossier grec et, avec, de l'avenir de l'Union Européenne ?

La crise grecque devait être bouclée lundi soir dixit le Président dans une déclaration le lundi matin. Hier samedi coup de théâtre grec : l'annonce d'un référendum par le gouvernement populiste grec qui stoppe les discussions avec les créanciers et qui passe au-dessus de la date des échéances à régler par la Grèce, prenant le risque d'un défaut de paiement et d'une crise bancaire majeure dans son propre pays.

Mais qui peut dire ce que le gouvernement français défend comme ligne politique et économique pour la France dans ce qui est devenu une vrai crise ? Mise à part la vague et vide idée de compromis, qui colle à la peau de ce gouvernement, gestionnaire historique de synthèses PS, quelle est la ligne directrice, quelles sont les solutions avancées par la France ?

Force est de constater que le pouvoir a minimisé le problème de la Grèce, les seules déclarations étaient des commentaires anticipés sur une résolution imaginaire (et justement avant les débats au sein de l'UE) de cette crise.

Ce pouvoir, si bavard d'habitude et si bien relayé par les grands médias, a zappé le sujet. Il laisse maintenant sur un débat public jamais lancé le champ libre aux populistes dans le pays.

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Rédigé par STANLEY DE LORRAINE

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